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17 juin 2007 7 17 /06 /juin /2007 10:00
J'avais à peine seize ans, en vacances à Portes-
En-Ré, tu en avais vingt-cinq, qu'importe...
Ton amour depuis lors toujours me transporte,
Comme le jour où tu me pris sur ton porte-
Bagage pour m'emmener plus loin que les portes
Du bocage. Durant toutes ces années, tu fus mon porte-
Bonheur, jusqu'à ce soir où mal tu te comportes...
Tu as laissé (sciemment?) traîné sur le porte-
Manteau sa veste rayée et son joli porte-
Clefs... Mon amour en esprit au loin se téléporte
Et vous imagine enlacés sur le pas de sa porte...
Cette fois c'en est trop, que le diable t'emporte!
Je prends quelques affaires, mon porte-
Cigarettes, et préfère partir sans même claquer la porte.

porte.jpeg

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commentaires

M
c'est très bien dit, très bien écrit.<br /> J'aime beaucoup
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E
Merci beaucoup pour cette critique. A très bientôt!
E
J'adore!<br /> Ces portes à tout bout de champ c'est fort, c'est sec. Et à la fois, on ressent la douceur d'un mal d'amour (oui je sais c'est très contradictoire!)
Répondre
E
Merci!! Je me suis un peu pris la tête sur ce poème, il ne rendait au départ justement pas la douceur que je voulais y mettre, malgré toutes ces portes qui claquent ;)