De retour pour la suite de la narration de l’après-midi de dédicaces !
Les premiers invités ont franchi ma porte à l’heure, c’est à dire à 15h. C’est toujours très difficile de lancer un tel événement. Au départ, je bavarde avec les premiers arrivés (qui n’osent pas me réclamer leur roman tout de suite !), généralement ce sont des personnes que je connais bien alors ça aide…
D’autres arrivent, et je découvre des gens qui sont nouveaux pour moi, entre autres Maud, une jeune plume en devenir. Elle m’avait contactée lors de la sortie de Le roman de Marjolaine pour me signaler que le journal local avait relayé l’information. Sans elle, je n’aurais pas vu l’article ! Nous sommes donc naturellement devenues amies facebookiennes, et dimanche j’ai eu le plaisir de la rencontrer en vrai.
Mais le vrai souci de toute fête, c’est qu’il y a un moment où il y a beaucoup de gens… Et que je ne peux plus bavarder avec tout le monde comme je l’aimerais car je me lance (enfin !) dans les dédicaces !
Je gère donc les choses du mieux que je peux, avec parfois l’impression d'être un chef d’orchestre qui donne des ordres pour que tout roule : « Sophiiiie ! Tu peux ramener du cidre s’il te plaît ? … Sophiiiiie ! Tu peux me passer un nouveau stylo s’il te plaît ? … Sophiiiiie ! Y’a quelqu’un à la porte… Sophiiiiie ! … » Comment ça je l’enquiquine Sophie ?? Hi hi hi… Il faut me comprendre : sans ma coach je suis perdue moi ! ;-)
Parallèlement à tout cela, je vois des flash qui crépitent, mais j’ai du mal à toujours savoir où se trouve Elisabeth qui se déplace, appareil au poing, décidée à TOUT photographier. Et je vois parfois passer l’ombre de Pierre qui, caméra au poing, est tout autant décidé qu’Elisabeth à TOUT filmer ! J’en profite pour les remercier tous les deux d’avoir su si bien immortaliser ces instants uniques !
Et puis, à un moment, c’est le drame ! Pourtant, tout se passait bien : je vendais des livres à tour de bras, avais déjà usé quatre stylos jusqu’à la moëlle, et mon salon était noir de monde… C’est à ce moment là que ma coach s’est vengée pour tout ce que je lui avais fait endurer depuis des mois : les corrections, les relectures, les timbres à coller (en les léchant !) sur les enveloppes pour les invitations, l’aspirateur à passer le matin même alors que je me prélassais, un cocktail à la main, dans le canapé… Oui, je crois que nerveusement, c’est à ce moment là que Sophie a craqué en glissant sournoisement que je pourrais tout de même faire un petit discours !
Ah la fourbe… Je ne m’y attendais pas du tout ! Hum… Heureusement, j’avais trois ou quatre choses à dire à mes lecteurs…
Tout d’abord que j’aurais aimé que feu mon ami et éditeur Michel Champendal assistât à ce lancement de L’arbre de Johanne… peut-être en tant qu’éditeur, comme pour mon premier roman…
Ensuite que j’étais très heureuse de l’après-midi qui se déroulait, et que j’espérais bien que ce bonheur était partagé avec mes invités.
Enfin que le troisième roman était bien avancé, que je dédicacerai en novembre dans un lieu prestigieux, et que Le roman de Marjolaine allait renaître de ses cendres…
Bref, trois ou quatre bricoles quoi… ;-)
★★.·¯`★ A suivre ★¯`·.★★
Ҡ♥яɪиε
