27 mai 2007
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10:53
Ah, quelles étranges découvertes on fait grâce à internet!
Une amie me soutenait l'autre fois qu'internet était un monde réellement virtuel, ou nulle amitié ne pouvait se créer, où l'on ne livrait qu'une partie de nous aux gens qui croisaient notre route, et que ces relations étaient donc faussées. Sur le moment, mon sens de la rhétorique étant désespérément absent ce jour-là, j'acquiesçai un peu bêtement, moitié pour lui faire plaisir, moitié pour ne pas me casser la tête à chercher des arguments contraires (vile feignasse que je suis, oui oui, je sais!).
Et me voilà confrontée à vous, lecteurs, depuis bientôt deux semaines... Les visites s'enchaînent gentillement, des commentaires apparaissent, je suis satisfaite d'avoir des critiques sur ce que je vous fais lire. Parallèlement, ma surprise ne cesse de croître : où sont passés mes amis?! Je veux parler des gens que je connais vraiment et j'oserai inclure dans ce groupe quelques connaissances internautiennes avec qui je papote depuis de longs mois, voires de longues années, sans les avoir jamais rencontrées (oui, en plus d'être une feignasse hors paire, je suis une indécrottable timide!). Bref : des gens "réels", ne vous en déplaise, et avec tout le respect que je vous dois, vous, lecteurs inconnus de ces quelques lignes.
Depuis que ce blog est ouvert, à moins que certains ne se soient amusés à publier des commentaires sous un pseudo que je ne connais pas, en ayant pris soin, auparavant, de créer un blog de toutes pièces et de le remplir d'une série d'articles littéraires sympathiques pour me pousser à y laisser mon propre commentaire au milieu de ceux qu'ils auront inventés, employant des pseudos inconnus avec lesquels ils auront construits d'autres blogs qu'ils auront remplis d'articles...etc... (comment ça je suis totalement parano et/ou schizophrène?!); bref, aucun de mes amis "réels" n'a laissé le moindre commentaire...
Là, de m'interroger inévitablement sur le sens de ces étranges amitiés...
Mes amis internautes, mi-virtuels donc (non non, me tapez pas les potes, suis parano mais pas maso, promis!), se sont parfois un peu lâchés sur msn avec moi, me confiant leurs impressions sur mon blog. Fort bien... Et les autres?! Ceux à qui je fais des mails, amis, famille, collègues, où je glisse une petite ligne "cliquez ici pour mon blog" discrètement à la fin...? Eux, rien...
Pourquoi?
Me revoilà plongée dans ma paranoïa maladive :
Voilà pas mal de questions, dont je donnerais bien un début de réponse... Mais j'ai plutôt envie de vous laisser la parole (oh, honteux subterfuge pour que vous lâchiez des commentaires!! C'est outrageant, moi je serais vous je cliquerai direct ailleurs! Non, non, revenez, je déconne!!!) ;-)
Une amie me soutenait l'autre fois qu'internet était un monde réellement virtuel, ou nulle amitié ne pouvait se créer, où l'on ne livrait qu'une partie de nous aux gens qui croisaient notre route, et que ces relations étaient donc faussées. Sur le moment, mon sens de la rhétorique étant désespérément absent ce jour-là, j'acquiesçai un peu bêtement, moitié pour lui faire plaisir, moitié pour ne pas me casser la tête à chercher des arguments contraires (vile feignasse que je suis, oui oui, je sais!).
Et me voilà confrontée à vous, lecteurs, depuis bientôt deux semaines... Les visites s'enchaînent gentillement, des commentaires apparaissent, je suis satisfaite d'avoir des critiques sur ce que je vous fais lire. Parallèlement, ma surprise ne cesse de croître : où sont passés mes amis?! Je veux parler des gens que je connais vraiment et j'oserai inclure dans ce groupe quelques connaissances internautiennes avec qui je papote depuis de longs mois, voires de longues années, sans les avoir jamais rencontrées (oui, en plus d'être une feignasse hors paire, je suis une indécrottable timide!). Bref : des gens "réels", ne vous en déplaise, et avec tout le respect que je vous dois, vous, lecteurs inconnus de ces quelques lignes.
Depuis que ce blog est ouvert, à moins que certains ne se soient amusés à publier des commentaires sous un pseudo que je ne connais pas, en ayant pris soin, auparavant, de créer un blog de toutes pièces et de le remplir d'une série d'articles littéraires sympathiques pour me pousser à y laisser mon propre commentaire au milieu de ceux qu'ils auront inventés, employant des pseudos inconnus avec lesquels ils auront construits d'autres blogs qu'ils auront remplis d'articles...etc... (comment ça je suis totalement parano et/ou schizophrène?!); bref, aucun de mes amis "réels" n'a laissé le moindre commentaire...
Là, de m'interroger inévitablement sur le sens de ces étranges amitiés...
Mes amis internautes, mi-virtuels donc (non non, me tapez pas les potes, suis parano mais pas maso, promis!), se sont parfois un peu lâchés sur msn avec moi, me confiant leurs impressions sur mon blog. Fort bien... Et les autres?! Ceux à qui je fais des mails, amis, famille, collègues, où je glisse une petite ligne "cliquez ici pour mon blog" discrètement à la fin...? Eux, rien...
Pourquoi?
Me revoilà plongée dans ma paranoïa maladive :
- Je n'ai pas d'amis. Il faut d'ailleurs que je pense à cesser de les inviter à dîner, tiens!
- Ce que j'écris est tellement abrutissant et nul qu'ils n'osent pas me le dire, et font preuve d'une délicatesse sans nom en évitant tout bonnement de me parler de mon blog lorsque je les croise. Quand à vous, lecteurs internautiens, vous êtes tous des hypochrites avec vos commentaires mielleux! Na! Non, mais...!
- Mon don pour l'écriture leur fait peur, ils sont envieux et bêtement jaloux parce qu'ils peinent à pondre 5 pages de compte-rendu là où je peux en broder 15. D'aucuns me trouveront pompeuse sur ce coup-là, j'assume... Quand à ceux qui se marrent déjà, je dirai : ne rigolez pas, ce genre de chose existe, je l'ai vécu lors de mon bac où j'ai perdu une pseudo-amie car j'ai mieux réussi qu'elle en travaillant beaucoup moins (oups! Ca ne se dit pas face à des lycéens ça, je complète donc, au cas où de jeunes yeux tombent sur mes pages : "il faut bosser d'arrache-pied pour avoir son bac avec mention!!" Oui, c'est mieux là!).
- Mon monde les effraie : ces quoi ces histoires de démons, vampires et autres bêtes étranges? Pis elle est où la "happy-end"?!
- J'ai une conception de l'amitié totalement archaïque qui voudrait que deux amis s'intéressent l'un à l'autre... Non, mais, à notre époque, dans notre société de consommation, dans cette course au temps qui nous fuit, dans cette culture du speed dating, à bien y réfléchir, je suis vraiment un dinosaure!! J'ai tout mon système de valeur à revoir...
- Je n'ai pas d'amis. Ah merde, ça je l'ai déjà dit!... C'était juste pour faire un paragraphe de plus... (rire)
Voilà pas mal de questions, dont je donnerais bien un début de réponse... Mais j'ai plutôt envie de vous laisser la parole (oh, honteux subterfuge pour que vous lâchiez des commentaires!! C'est outrageant, moi je serais vous je cliquerai direct ailleurs! Non, non, revenez, je déconne!!!) ;-)
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