3 avril 2009
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Quand j'écris, je ne pense pas à mes lecteurs. Du moins, pas directement. Car mon premier lecteur, c'est moi ! Et si ce que j'écris fonctionne quand je le relis, il y a alors une chance pour que cela fonctionne aussi chez d'autres lecteurs. Seulement alors, j'imagine quelle sera la réaction de ma lectrice-conseil (qui se reconnaîtra !) quand elle lira à son tour ce que j'ai écris. Et si je crois qu'elle va s'esclaffer, frissonner, rigoler, vilipender l'un de mes personnages, bref avoir une réaction durant sa lecture, alors c'est gagné !
Et puis il y a aussi le moment où c'est au tour du plus grand nombre de lecteurs possible de se pencher sur mon texte. Et là aussi, mon imagination me propose tout un tas de scenarii... Car pour un auteur, c'est un cliché facile que d'imaginer le lecteur ou la lectrice de son roman...
... installé sur son canapé, dans un plaid moelleux, quelques chocolats à porté de main, Le roman de Marjolaine sur ses genoux repliés...
... réfugié sous sa couette, le regard fiévreux, le doigt tremblant de tourner la prochaine page...
... allongé lascivement sur un transat dans son jardin, sous un large cerisier d'où pendent langoureusement des grappes de fruits rouges, là, juste à portée de main...
... étendu sur le sable fin d'une plage vendéenne, avec pour seul fond sonore les rouleaux qui éclatent à quelques mètres de là dans un déluge d'odeurs vacancières...
Et puis il y a la dure réalité, la vérité toute nue, l'aveu qui tue, et la sincérité honnête qui amène l'un de mes lecteurs à me faire savoir qu'il adore lire Le Roman de Marjolaine dans un lieu calme et intime, tranquillement installé sur une grande cuvette blanche... Cela, quand on est auteur, on ne l'avait jamais imaginé !
Pourtant, immédiatement, ma créativité et mon goût de l'a propos me questionne : une fois lues, les pages de mon roman servent-elles à lustrer le fessier de mon lecteur ? Et là, loin de m'indigner, je trouve cela beau car je crois avoir inventé le premier roman écolo, utile, et biodégradable ! Reste à savoir si la qualité du papier revêt une douceur satisfaisante... Et si un partenariat avec Moltonel est possible... ? Imaginez un peu : vous déroulez le premier rouleau, feuille à feuille, tout en découvrant le premier chapitre de mon roman... Et puis, le soir, après une harrassante journée de boulot, à l'heure ou le pipi-salvateur est un bonheur non égalé, vous tirez une nouvelle feuille et reprenez votre lecture...
- Putain !! Chériiiii !
- Quoi ?
- Il est où mon chapitre deux ?
- Sais pas. Demande aux enfants... Tu veux mon rouleau de résultats de foot à la place ?
Et oui. Deux conclusions s'imposent :
a - Vous n'arriverez jamais à suivre une lecture peinard aux chiottes, même si on vous la livre sur le rouleau !
b - Votre moitié est vachement plus futée que vous car il se promène avec son rouleau de foot sous le bras toute la journée, au cas où...
Karine
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Je suis écriveronne
23 mars 2009
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Lettre de fan Sale journée aujourd’hui. Mon entorse au poignet me fait encore souffrir (oui oui, à mon âge, participer à une rando roller en imaginant ne pas se casser la figure c’est croire aux cloches de Pâques, je sais, je sais…). Et les gamins sont affreux, certainement parce que, tels de bons prédateurs, ils savent quand leur maîtresse souffre et profite de ce moment de faiblesse. Et puis il faut dire que 3 heures d’oralisation durant l’après-midi à cause d’une très intéressante intervention sur « voyager citoyen » proposée par la SNCF a de quoi ruiner les derniers bons sentiments qui auraient pu les habiter, eux qui au bout d’une vingtaine de minutes de discussion explosent déjà en temps normal… Bref, la lutte fut ardue ! Et puis j’arrive dans mon petit chez moi, avec mes chiards à moi (ô bonheur que toutes les mamans instits connaissent sans aucun doute : les devoirs, les chougneries, quand c’est pas les deux en même temps avec une corrélation évidente entre les premiers et les secondes !)… Histoire d’échapper un instant aux sanglots de ma grande devant sa dictée à préparer pour demain, je vais chercher le courrier. 
Tiens, une lettre manuscrite pour moi. Sympa, ça change des factures… Et là, c’est l’explosion de douceur, mon beau moment de la journée que j’avais désespérément cherché auprès de mes élèves, ma grosse bouffée d’oxygène (allié à un je-ne-sais-quoi de substance illicite, à n’en pas douter !) : c’est une lettre de fan. De quoi : « Une fan de quoi ? »… Vous voulez vraiment que je me fâche ? Vous n’y arriverez pas de toute façon… Cette jolie carte, que je vous ai scannée, manuscrite, écrite d’une belle écriture régulière, me remercie d’avoir apporter quelques heures d’évasion à sa lectrice. Et non : je ne vous livrerai pas le contenu exacte de la missive, car cela je le garde rien que pour moi, là, tout contre mon cœur… Et je poursuis, encore plus heureuse, mon aventure d’écriveronne… Et j’envoie avec espoir une nouvelle à un concours pour être publiée (qui sait ?!). Et je vous écris une autre nouvelle, rien que pour vous. Et la journée fut finalement belle… A très vite ! K.
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Je suis écriveronne
23 février 2009
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Il est des endroits qui ne sont pas forcément beaux mais qui sont accueillants, qui ne sont pas très ensoleillés mais qui sont reposants… Des endroits où j’aime aller me ressourcer, parfois dans un passage éclair, comme aujourd’hui, où j’ai finalement passé plus de temps en voiture qu’auprès de ma meilleure amie. Mais qu’importe ! Elles étaient toujours là, elle et sa maison qui a largement inspiré (attention, scoop !) la description de la demeure de l’héroïne de mon second roman, L’Arbre de Johanne.
J’arrive là bas impatiente comme une enfant, j’en repars apaisée et dans l’attente de ma prochaine visite. Quel intérêt de vous raconter tout cela ? Vous allez comprendre…
Depuis quelques jours, j’ai attaqué mon troisième roman. Exclamations : « Noooon ? Si ! Incroyable ! Déjà ? ». Oui oui, on se calme, c’est normal ! Je vous ai déjà dit que je ne pouvais terminer un roman si je n’avais pas le suivant « en tête ». Et donc me voici en train de faire le plan de ce troisième opus, non sans avoir une pensée émue envers Michel Champendal qui m’a appris, voici deux ans, que « le plan est mon ami ». Je souhaite coucher les dix premiers chapitres sur le papier, ce qui correspondra à la première partie de l’œuvre. J’ai bouclé le sixième chapitre mais au septième, argh, coincée ! Je voyais bien quoi y mettre, mais cela ne me satisfaisait pas. Cela manquait de suspens et de rebondissements !
Quel rapport avec mon escapade du jour ? Quelle impatience, chers blogonautes… !
Et bien tout simplement, sur le trajet du retour, bercée par le ronronnement du moteur et la guitare électrique de Bryan Adams, paf ! L’idée m’est venue !! J’avais simplement besoin d’une « pause », de changer d’air, de penser à autre chose et d’un peu de bonheur auprès de celle que je considère comme ma sœur, pour que mes petits neurones de blondes se reconnectent ! (Nan ! Pas de blague sur mes deux pôv’ neurones de blonde, pis d’abord je suis brune depuis peu !! LOL). Alors voilà !
Un merci tout particulier à Monsieur le Canard de Barbarie que j’ai trouvé fort beau juché sur son tas de fumier, et toutes mes excuses à Monsieur le Coq Orpington qui, malgré ses demandes incessantes pour aller visiter Paris, a été exclu du voyage de retour… Très bonne soirée à tous ! K.
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Je suis écriveronne
21 février 2009
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Bonsoir mes chers blogonautes !
Petite info du soir : je viens de découvrir que mon roman était aussi en vente sur aStore Amazone. Y'a qu'à cliquer, en plus il est à prix réduit !
Très belle soirée à tous !
Karine
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Je suis écriveronne
19 février 2009
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... qui se fait interviewer pour la première fois, là, au pied levé, sans préparation ?
A ça... Et c'est pas folichon !! ;-)
Ou encore à ça (pas mieux, désolée !) :
J'espère que tout cela vous aura plu, et vous aura fait sourire !
Très belle journée à tous !
K.
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Je suis écriveronne
15 février 2009
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08:35
Bonjour mes chers blogonautes ! Vous savez depuis quelques temps déjà que le tapuscrit de mon second roman est enfin bouclé. Le point final a été mis, et le mot "FIN" aussi ! Quel plaisir ! Après ce sont de longues heures de corrections sur papier et de report de corrections sur l'ordinateur... Heures de souffrance et de torture où plus rien ne me plaît, où je trouve tout nul, où je connais tellement l'histoire que je la trouve téléphonée etc... Un
vrai martyre pour l'écriveronne, je vous assure ! Ce matin, j'ai fini de reporter mes ultimes corrections sur mon document word. Et j'en suis fort aise ! :D A présent, L'Arbre de Johanne va être lu par trois lectrices référentes qui ont gentiment accepté de porter un regard critique sur ces quelques 330 pages. Pourquoi des lectrices référentes ? Parce que je suis à présent incapable de savoir ce que vaut ce bouquin, l'ayant trop travaillé. J'ai donc besoin de regards neufs pour poser des yeux critiques dessus et me dire ce qui va et surtout ce qui ne va pas ! Parallèlement, c'est aussi le moment pour moi de protéger mon oeuvre. Pour cela, plusieurs solutions : * La protection numérique pour quelques euros. * La protection postale grâce à un envoi en recommandé que je me fais à moi-même. * La protection auprès de structures spécialisées dans la littérature, comme la Société des Gens des Lettres par exemple. Enfin, c'est aussi le moment de consulter ma liste d'éditeurs sérieux et de me demander "Par qui je commence ?". Je laisse à ma chère Johanne 6 mois pour se trouver une maison d'éditions. Après, si elle est toujours SDF, je m'auto-éditerai pour satisfaire les très nombreux lecteurs qui me demandent quotidiennement quand ils pourront lire mon second roman. Promis, je ne vous décevrai pas : d'une manière où d'une autre, vous le lirez ! Je vous souhaite une très belle journée ! Karine
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Je suis écriveronne
4 février 2009
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... qui organise la signature de son premier roman chez lui (enfin, en l'occurence, chez elle !) ?
Je vous avais déjà narré le superbe après-midi que nous avions vécu ensemble pour la parution officielle de mon premier roman. Et grâce à Pierre Lamassoure, voici les images et le son de ce moment mémorable ! J'espère que cela vous rappellera de bons souvenirs si vous y étiez, ou vous donnera envie de vivre l'expérience pour le prochain roman si vous n'y étiez pas !
Alors place à deux reportages signés Pierre !! Et merci à tous les participants de ces images (en particulier Séverine, hé oui, tu ne t'attendais pas à être sur la Toile, hein ?!)
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Je suis écriveronne
31 janvier 2009
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20:27
... qui corrige son roman ?
Voici donc un début de réponse, rien que pour mes blogonautes !
misère... LOL !
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Je suis écriveronne
29 janvier 2009
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Bonsoir à tous !
En ces temps tourmentés, quelques nouvelles fraîches et plutôt optimistes : les EMC ne sont pas mortes ! Après avoir un temps annoncé sa faillite, Michel Champendal a réussi à plonger dans un sommeil que l'on souhaite réparateur sa maison d'édition pour les trois prochaines années. Ce qui veut dire que tous les auteurs de la maison pourront continuer à vendre leurs ouvrages et à être référencés sur la Toile.
J'ai reçu hier le dernier livre édité par les EMC : "L'apprentissage de l'anonymat" de Cédric Dessaint. Dans sa dédicace, Cédric me fait part d'une réflexion très sympathique : "Nous sommes les deux derniers livres parus aux EMC. Nous sommes des auteurs collectors !". Voici tout à fait une vision des choses propre à me redonner le sourire. D'auteure sans éditeur, je passe au statut d'auteure collector. C'est tout de même vachement plus sympathique !!! LOL
En tout cas, ce qui est sûr, c'est que "Le roman de Marjolaine" continue de se vendre. Le bouche à oreille fonctionne, et pour tous ceux qui se demandent quoi offrir à leur dulcinée pour la Saint Valentin, je leur propose une belle histoire d'amour...
Quoi de plus à propos ? ^^
Très belle soirée à tous !
K.Rine
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Je suis écriveronne
18 janvier 2009
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J’étais en train d’écrire la dernière scène de mon nouveau roman quand ma boîte mail a émis le « blong » caractéristique de son remplissage. Machinalement, je jetai un œil sur l’expéditeur du message et découvrai, non sans plaisir, qu’il émanait de mon éditeur. Puisqu’il me fallait m’arrêter une seconde pour aller vérifier une connaissance sur internet (vive les dicos et autres encyclopédies quand on écrit !), autant ouvrir de suite le mail… Bonne nouvelle : une librairie bretonne avait commandé un exemplaire de mon roman, pour l’un de ses lecteurs sans aucun doute. Décidément, elle aura voyagé Marjolaine ! Mais le reste du mail me fait l’effet d’une douche froide : Michel Champendal m’annonce qu’il met la clef sous la porte, faute de vendre suffisamment de ses livres. Tout en me souhaitant de trouver un autre éditeur… J’ai dû relire le mail au moins trois fois, l’air hébété. Voilà. C’était donc ainsi que s’arrêtait (momentanément ?) mon aventure passionnante d’auteur édité. Qu’allait donc devenir Marjolaine ? Mes yeux se posèrent sur la page word qui m’annonçait les 325 pages déjà écrites sur L’arbre de Johanne. Et elle ? Où irait-elle ? Quelle serait sa destinée ? Impossible de me remettre à écrire. J’étais comme vidée de toute substance. On m’aurait abattue une batte de base-ball derrière le crâne que je n’aurais pas été plus vivace… Je me sentais comme un chien qu’on aurait sorti quelques mois plus tôt de sa cage à la SPA, nourri, mis devant un bon feu de cheminée pour passer l’hiver, puis soudainement ramené dans la cage glaciale et puante de la centrale canine… Abandonnée. Oui, c’était bien cela… Les liens qui unissent un auteur et son éditeur sont tellement intimes (quand les relations sont bonnes !), qu’il est difficile de ne pas se sentir rejeté quand le second quitte le premier. Bien sûr, Michel Champendal restera mon ami. A vie très certainement. Nous partageons bien plus, je pense, que le simple goût d’écrire. Mais tous les espoirs de voir un second roman édité chez lui, ce qui me ravissait, sont perdus, engloutis par cette crise dont tout le monde parle… Evidemment, rien ne m’assurait que L’arbre de Johanne aurait obtenu une réponse affirmative auprès du comité de lecture des EMC ! Mais j’étais certaine d’y trouver un œil sincère sur mon tapuscrit, et des conseils pour m’améliorer en cas de refus. Ne suis-je pas une écriveronne ? (Ne bondis pas ainsi de ta chaise, chère Mélina, tu vas finir par te blesser !). Aujourd’hui, Johanne est presque bouclée. Il ne me reste plus que l’épilogue à écrire. J’ai la scène dans la tête, y’a plus qu’à ! C’est le plus long roman que j’ai jamais écrit… Et soudain, je me sens plus romancière qu’écriveronne, parce que vous êtes étonnamment nombreux à me demander : « Alors ? C’est pour quand le deuxième roman ? ». Et j’ai à présent affreusement peur de vous décevoir… Pourquoi ? Parce que durant les premières heures qui ont suivi le mail fatal de mon éditeur, j’ai bien cru que tout s’arrêterait là. Définitivement. Terminé ma petite vie parallèle d’auteur édité… Et puis j’ai compris qu’éditée ou pas, le plaisir d’écrire était toujours en moi, plus vif que jamais car je me suis prouvée avec Johanne que je pouvais écrire un long roman (nous n’en sommes pas encore aux 500 pages, je le reconnais, mais soyez un peu compatissants LOL !) dans un genre que je ne maîtrisais pas à la base. Et j’ai repris confiance. J’avais eu de la chance jusqu’à présent. Une chance de cocue ! (Chériiiii ? Tu fais quoi lààààà ?). Avoir trouvé un éditeur sans avoir eu à le chercher, fallait le vivre pour le croire ! Aujourd’hui, je vais devoir prendre mon courage à deux mains et taper aux portes des autres éditeurs. Bref, faire le chemin normal que je n’ai jamais osé faire avant. Pourquoi oser maintenant ? Parce que vous avez lu Le roman de Marjolaine. Et vous avez aimé. Je me sens subitement « responsable » de mon lectorat. Cela ne se limite plus à quelques dédicaces. J’ai une grosse centaine de lecteurs qui ont acheté mon premier livre et que je ne veux pas décevoir. Alors ce soir, alors que L’arbre de Johanne se termine, je me dis que l’aventure ne se finira pas là. Je vais montrer ce roman aux éditeurs. Tenter d’en trouver un qui aimera mon histoire. Et si jamais cela ne se produit pas, alors nous reprendrons ensemble le système de souscriptions des EMC et je ferai imprimer moi-même ce second opus. Et après ? Non, ça je n’en sais rien. C’est trop loin… Tout dépendra de ce que mes lecteurs penseront de mon second roman… Mais je peux déjà vous dire que ce ne sera pas le dernier, même si plus rien de moi ne sera peut-être jamais plus édité par la suite ! Parce que j’aime vous raconter des histoires, tout simplement…
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Je suis écriveronne
