25 novembre 2009
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20:18
Bonjour mes carnettonautes ! Je sais bien que je n'ai pas été très présente ces derniers temps sur mon blog, mais c'était pour la bonne cause. Vous êtes nombreux à me demander quand sortira mon prochain roman, et vos demandes à ce sujet me font toujours plaisir car elles prouvent que vous avez aimé ma première histoire. Mais c'est aussi très frustrant car cela fait plus d'un an que le manuscrit de Johanne est terminé et que je n'ai plus d'éditeur pour le faire paraître. Que faire ? C'est une question que je me suis longuement posée. J'ai espéré retrouver un éditeur, mais je dois bien reconnaître que cette recherche me coûte bien trop chère en temps et en argent (et oui, à 12 euros l'envoi à un éditeur, imaginez si je devais envoyer mon manuscrit à la cinquantaine que j'ai sélectionné !). Et puis il faut attendre, parfois indéfiniment puisque sur les 5 que j'ai contactés certains ne m'ont toujours pas répondu au bout de plusieurs mois ! Et il faut bien avouer que la patience n'est pas mon fort. Je préfère l'action, et surtout sentir les choses avancer. Et c'est d'autant plus difficile quand les quelques lecteurs correcteurs de L'arbre de Johanne m'affirment le préférer au premier roman... Je n'ai qu'une envie : vous le donner à lire, à vous, mes lecteurs. Pour enfin vous faire partager le plaisir que j'ai eu à l'écrire. Pour enfin savoir ce que VOUS vous en pensez ! Frustration, frustration ! Bon, et puis flûte à la fin : je ne vais pas poireauter des années dans l'attente d'un hypothétique éditeur ! Michel Champendal, un jour, m'avait dit qu'il croyait en l'auto édition. Il pensait qu'à l'avenir, avec les nouveaux outils technologiques, les auteurs n'auraient plus besoin d'éditeurs : ils se publieraient eux-mêmes sur la Toile et les lecteurs feraient leur choix entre les plus célèbres et les inconnus... Utopie ? Peut-être... A l'heure actuelle, nous en sommes peut-être encore loin. Mais pourtant... Pourtant je vais le faire ! Je vais faire partie de ces auteurs qui osent éditer leur bouquin eux-mêmes. J'ai envie d'ajouter : et na ! Oui, ça fait un peu capricieux et provocateur, mais bon... ;) C'est pourquoi depuis quelques jours je planche comme une folle avec mon amie Sophie sur la maquette de mon nouveau roman. 330 pages, ça ne se met pas en forme dans un claquement de doigts, mais ça y est presque ! J'ai aussi trouvé la photo de la première de couverture... Ah ah, je vois votre oeil qui pétille... Vous aimeriez bien la voir hein ? Je reconnais bien là votre agréable curiosité... Et bien soit, si vous êtes bien sages, vous allez voir l'image qui illustrera L'Arbre de Johanne. Et puis il a fallu aussi contacter un imprimeur en ligne. Après de longues hésitations, et quelques mails, mon choix se porte sur Books on Demand qui devrait me fournir un service (que j'espère) de qualité. Il sera peut-être difficile de rivaliser avec les beaux livres des EMC, mais au moins il y aura un livre ! Enfin, scoop du soir pour les accrocs aux nouvelles technologies, mon roman sera aussi diffusé au format PDF ce qui lui permettra d'être lu sur les nouveaux ereaders... La claaaaasse !! ^^ Bref, vous l'aurez deviné : ce billet est le premier d'une longue série qui va tout vous expliquer sur le "A quoi ça ressemble un auteur qui se débrouille tout seul ?" :)
A très vite !
K.
Oups, j'ai failli oublier... Voici la photo promise !
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Je suis écriveronne
29 octobre 2009
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14:37
Ces moments sont précieux.
Je parle de ces instants où, débordée par la vie, incapable de trouver du temps pour continuer d'écrire, une petite lumière jaillit comme un Jack de sa boîte et me redonne le sourire.
C'est ce qu'il s'est passé pour moi il y a quelques jours.
Au vue des nombreux articles publiés sur ce blog ces derniers temps, vous aurez compris qu'en ce moment j'ai beaucoup de mal à tout faire : il y a tant à faire pourtant ! Alors si j'avance tout de même, c'est à pas de souris. Ce qui est très frustrant pour l'impatiente que je suis... J'ai l'impression que je n'arriverai jamais à poursuivre le montage du scénario de Marjolaine, que je n'arriverai pas non plus à vous donner à lire mon second roman, que le troisième n'avancera plus d'un iota avant des lustres... Bref, des fois je me dis que le train s'est arrêté... Pourtant, impossible de quitter mon siège et d'en descendre ! Non, parce que j'ai ça dans les veines de raconter des histoires ! C'est juste qu'il me manque un peu de soutien pour me remotiver et que je retrouve du temps pour écrire dans ce planning de fou.
Et puis, il y a eu une lettre. Un petit papier qu'une amie m'a glissé dans la main, dsicrètement, en me murmurant à l'oreille qu'elle avait reçu celà d'une lectrice à qui elle avait offert l'un de mes romans. Emotion. C'est toujours un tel bonheur de lire un mot de mes lecteurs, d'écouter leur avis, leurs critiques, leurs encouragements... Et je tiens à partager ce plaisir avec vous.
Le scan n'est pas génial, désolée !! ^^
Et puis hier soir, dans la voiture, mon Cher et Tendre me racontait que l'une de ses relations de travail qui a lu mon roman l'avait passé à l'un de ses amis...
Marjolaine vit toujours, dans vos mains, sous vos yeux... Et je crois que tout cela mérite amplement que je fasse en sorte que le train avance un peu plus vite car il y a tant de beaux projets en train de se monter, tant de récits à vous faire découvrir, et surtout une telle envie que nous soyons encore une fois tous réunis...
A très vite donc !
K.
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Je suis écriveronne
16 juillet 2009
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15:06
Coucou mes chers blogonautes!
Voilà un petit bout de temps que je n'ai pas pu poster ici un billet à votre attention. Mais cela va changer ! Car Le roman de Marjolaine est en train de prendre un second envol avec beaucoup beaucoup beaucoup de nouveautés à venir d'ici la rentrée...
Et tout d'abord, histoire de vous mettre en appétit, sachez que votre écriveronne préférée (heu... moi !) est en train de devenir une scénarionne... Oui, parce que tout comme c'est en bûchant que l'on devient bûcheron, c'est en scénarisant son premier roman que l'on devient scénarionne... Et croyez-moi, ce n'est pas une mince affaire ! Tout d'abord, je n'avais qu'une vague, mais alors trèèèès vague idée de comment se présentait un scénario. Heureusement, un logiciel du nom de CeltX m'a sauvée de la galère dans laquelle je pagayais sans avancer. Avis à tous les scénaristes en herbe et à tous les curieux : ce logiciel, disponible sous PC et MAC,gratuitement, est vraiment génial ! Et puis je suis aussi en train de me documenter sérieusement sur la construction réglementaire de scenari et je vous donnerai sans doute bientôt une bibliographie de livres qui m'ont plu à ce sujet...
Alors je ne résiste pas à vous mettre le premier jet, le brouillon somme toute, de la première scène du peut-être futur film tiré de mon roman.
A très vite pour de nouvelles news, encore plus délirantes (c'est peu dire !)
Karine
INTERIEUR NUIT - CHEZ MARJOLAINE
MARJOLAINE ET TANTE JUDITH. Marjolaine a été interrompue dans son travail d'écrivain par le coup de téléphone de sa Tante. Le ton est monté, la scène s'ouvre sur une petite dispute familiale.
MARJOLAINE
(Se lève d'un bond de sa chaise de bureau)
Ah non, tata ! Tu ne vas pas remettre ça sur le tapis !
TANTE JUDITH
Ne m'agresse pas ainsi, je voulais juste que tu sortes t'amuser un peu...
MARJOLAINE
(confuse)
Excuse-moi... C'est juste que je suis un peu fatiguée en ce moment...
TANTE JUDITH
Oui, je sais que ton boulot d'infirmière est pesant. Moi quand je rentrais d'une garde au CHU je n'avais qu'une envie : dormir ! Mais ce n'est pas une raison pour rester cloitrer chez toi tous les samedis soirs !
MARJOLAINE
(caresse son manuscrit en cours d'écriture)
Tu sais que je n'ai pas du tout envie d'y aller, tata... Et puis j'ai du boulot ici...
TANTE JUDITH
A ton âge, tu ne peux pas rester enfermée chez toi avec ton fichu bouquin !
MARJOLAINE
Je m'amuse beaucoup plus avec mon "fichu bouquin" qu'avec les ex-enquiquineurs du lycée ! Et puis de toutes façons je n'ai rien à me mettre et je n'achèterai rien en leur honneur !
TANTE JUDITH
(voix suppliante)
Fais-moi plaisir, je t'en prie ma chérie... Juste pour cette fois : va à la fête de ta promo...
MARJOLAINE
Non, tata s'il te plaît je...
TANTE JUDITH
Tu sais, je me suis promis de veiller sur toi depuis que mon frère et ta mère... Enfin, depuis qu'ils nous ont quittés. Et je voudrais tellement te savoir heureuse. S'il pouvait y avoir un homme pour veiller sur toi quand je ne serai plus là...
MARJOLAINE
(se mord les lèvres)
Ok tata. J'irai samedi à cette idiote de fête.
TANTE JUDITH
(voix guillerette)
C'est super ma chérie ! Oh vivement dimanche pour que tu me racontes tout cela !! Je t'embrasse très fort !
MARJOLAINE
Moi aussi tata.
MARJOLAINE raccroche le téléphone, un peu triste. Elle attrape une poignée de feuilles dactylographiée.
MARJOLAINE
(S'adressant à son manuscrit)
Je n'ai pas besoin d'un homme dans ma vie pour être heureuse. Je voudrais juste qu'on me laisse un peu de temps pour finir de t'écrire.
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Je suis écriveronne
23 mai 2009
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09:31
Bonjour mes chers blogonautes !
Alors, prêts pour demain ?
N'oubliez pas l'essentiel :
* Un sac à dos de taille suffisante pour y loger les nombreux livres et autres oeuvres d'art que vous allez découvrir au Printemps des Ecrivains et des Artistes (ainsi que quelques exemplaires de mon roman, si si, c'est bientôt la fête des mères, il faut y penser !)
* Une gourde remplie d'eau (gardez l'alcool pour plus tard !) pour ne pas vous dessécher la glotte pendant nos conversations à bâtons rompus.
* Une bonne dose de flânerie parce que ce sera dimanche et que c'est de bon ton.
* Une pointe d'émerveillement dans votre regard devant toutes les belles choses que vous allez voir.
Car ce sera un bel événement, soyez-en certains ! D'ailleurs, certains blogs en parlent déjà...
A demain donc... Comment ça "où ça ?"... Vous êtes incorrigibles ! (rires !)
Salle des fêtes d'Enghien-les-Bains (95)
18 avenue de Ceinture
Enghien-les-Bains
K.
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Je suis écriveronne
14 mai 2009
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20:45
Bonsoir mes blogonautes !
Depuis quelques semaines, j'envoie tout doucement des tapuscrits de mon dernier roman L'Arbre de Johanne à divers éditeurs. Je viens de recevoir la première réponse de l'un d'entre eux, réponse très rapide je dois le reconnaître et argumentée.
Et comme dans ce blog j'ai décidé de vous faire partager toutes les facettes de la vie d'un écrivain, et que le refus d'un éditeur est, semble-t-il, un passage obligatoire dans ce métier, c'est sans complexe que je vous livre ce qu'il m'a été dit :
"Bonsoir,
nous avons étudié votre texte, il présente de très belles choses et vous savez donner l'envie de tourner les pages. Cependant il est trop long pour notre ligne éditoriale et il y aurait trop de travail à faire pour le retravailler.
Nous sommes obligés de faire des choix parmi tout ce que nous recevons.
Cependant je vous invite à continuer à écrire car on sent que vous savez raconter les histoires. C'est déjà un atout de taille. Le style narratif peut toujours se retravailler mais il faut la matière. Nous sommes actuellement de taille trop petite pour investir autant mais très sincèrement je vous invite à persévérer.
Belle soirée."
Qu'en conclure ? me direz-vous.
Et bien tout d'abord que cet éditeur est super bien ! Si si ! Ce n'est pas parce qu'il ne prend pas mon texte qu'il ne l'est pas ! Comment je le sais ? Déjà, c'est Mélina qui me l'a dit... ;-) Ensuite, un éditeur, même de petite taille, qui répond en moins de trois semaines à un jeune auteur avec une lettre personnalisée et argumentée, et bien chapeau ! De ce fait, je me permets de recommander la Maison d'Editions Volpilière à tous les jeunes auteurs qui cherchent à se faire éditer : ils y trouveront sans nul doute une personne sérieuse pour leur répondre !
Bien sûr, parallèlement, je trépigne devant les mots "il y aurait trop de travail à faire pour le retravailler". Visiblement, je peux bosser mon style narratif ! Alors, j'ai osé : je leur ai demandé gentiment si je pouvais avoir un peu plus d'explications sur ce qui ne leur avait pas plu. Et tout aussi courtoisement, dans les 10 minutes qui ont suivi, la personne qui s'occupe de moi m'a dit qu'elle demanderait au comité de lecture des détails... Je suis ravie !!! Ils sont vraiment bien aux Editions Volpilière...
Allez, on ne se décourage pas, et on continue les envois !
Hardi camarades !
Belle soirée à tous !
K.
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Je suis écriveronne
11 mai 2009
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Bonsoir mes chers blogonautes !
Bien que je vous parle peu de mon roman édité, il n'est pourtant pas encore mort ! La preuve : il continue de circuler et des critiques littéraires apparaissent. C'est ainsi que la "Ma Bibliothèque Bleue" dit en quelques mots ce que son auteur a pensé de mon oeuvre. En plus de lire cette critique, vous y trouverez tout un tas d'idées de lectures originales car la bloggueuse instigatrice de cet espace ne se focalise pas uniquement sur les gros auteurs et les grands tirages.
Je vous souhaite donc un très bon voyage sur ces pages. pardon ? ah ! Je vois : vous avez encore oublié de cliquer sur le lien au bon moment ! Allez, je ne vous en veux pas : cliquez lààààà !!
Karine
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Je suis écriveronne
28 avril 2009
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21:59
Mon émotion est grande ce soir, elle saigne de mon cœur, déborde de mes paupières, tremble sous mes doigts qui tentent de retenir les mots qui s’envolent… J’ai mal depuis que je suis assise à ce bureau, car tous les souvenirs que j’ai gardés précautionneusement sous clef depuis des heures s’échappent enfin dans mon havre de paix. Dans ce lieu qui fut le témoin de nos échanges mailistiques acharnés et plein d’humour. Dans ce lieu qui écouta indiscrètement nos si longues conversations téléphoniques quand tu m’aidais à progresser dans mon métier d’écriveronne. Dans ce lieu où un sourire hilare traversait mon visage quand mon répondeur énonçait ta phrase fétiche : « Ma chère Karine, ici Michel Champendal ton éditeur qui te parle… ».
Je sais que mon répondeur ne diffusera plus ta voix grave et pleine d’esprit, que ma boîte aux lettres ne m’annoncera plus un nouveau mail délirant en ta provenance, que tu ne pourras pas suivre ma carrière balbutiante d’écrivaine comme on se l’était dit. Et que je n’aurai pas le plaisir de lire de nouveaux écrits de toi…
Je ne sais pas ce qui est le plus dur. Peut-être d’avoir pressenti il y a quelques semaines, en te quittant après un long après-midi de travail éditorial, que nous nous disions adieu plutôt qu’au revoir ? Pourtant, si je pensais que l’éloignement aurait peut-être raison de notre jeune amitié, je ne me doutais pas que la rupture aurait un goût aussi tragique…
Et puis la révolte bouscule ma tristesse. Cela n’aurait pas du t’arriver à toi ! C’est une injustice, une erreur de parcours, une folie du destin, une énorme bévue du Grand Marionnettiste… Mais si sur mon clavier tout ce que vivent mes personnages est toujours effaçable, cette fois-ci je suis impuissante à corriger ce morceau de l’histoire.
Il va donc falloir apprendre à vivre avec ton absence, sans toi. Toi qui croyait tellement en l’être humain que tu as réussi à me faire croire en moi.
Et si ce soir mes mots pleurent sur mon écran, je sais qu’ils sont relayés dans le cœur de ta famille, de tes amis et de tes auteurs sans qu’il n’y ait besoin d’Internet pour cela. Tu nous manqueras Michel, et ma maigre consolation sera d’avoir eu le privilège de croiser ta route.
Adieu mon ami,
Ta « chère Karine »
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Je suis écriveronne
22 avril 2009
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Et oui !
Prise en flag cette lectrice dont le conjoint, outré par le peu d'intérêt que lui portait sa bien aimée, a fini par la prendre en photo pour lui prouver qu'elle ne lui décochait plus un regard depuis... qu'elle avait commencé la lecture de Le Roman de Marjolaine !
Merci beaucoup à E., lectrice de mon bouquin, qui m'a fait partager ce moment d'intimité avec mon texte et m'a autorisée à le publier !
Vous aussi, n'hésitez pas à m'envoyer les photos de vous en train de bouquiner Le roman de Marjolaine...
Tiens, on pourrait même faire un petit jeu, entre nous, non ? Un petit concours du genre "Thème : je bouquine Le roman de Marjolaine"... Qu'en pensez-vous ? Belle soirée à tous !
Karine
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Je suis écriveronne
21 avril 2009
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Etre écrivain, ça ne veut pas dire grand chose à mon niveau. C’est une belle parole que j’entends s’échapper de la bouche de mes lecteurs et qui flirte agréablement avec mon tympan : « Tu as publié un roman ? Mais tu es écrivain alors ! ». Ça fait toujours plaisir à entendre, même si rien n’est moins sûr que cette gentille affirmation.
Pour moi, un écrivain est avant tout quelqu’un de connu, et de reconnu pour son écriture. J’en suis loin ! (Si si, arrêtez avec vos moues dubitato-gentilles, je ne me suis jamais voilée la face !). C’est pourquoi, pour le moment, je continue de me sentir « écriveronne ». Car, je me permets de vous le rappeler, tout comme c’est en bûchant que l’on devient bûcheron, c’est en écrivant que l’on devient… écriveron ! Enfin, écriveronne pour ma part ! J’essaye tous les jours de progresser dans ce que j’aime faire et que je ne réussis pas trop mal à vous entendre… Et aujourd’hui, j’ai eu la preuve que j’ai encore du pain sur la planche.
En effet, j’ai participé (dans le plus grand secret !) à un concours de nouvelles organisé par les Editions Grimal. Le thème était « Noir et blanc » et il m’avait inspiré. Et puis, à la clef, les 10 lauréats allaient être édités dans un recueil de nouvelles au mois de mai. Drôlement sympa, non ? J’ai donc envoyé une nouvelle intitulée « Achromatopsie » à cette maison d’éditions. Ils en ont reçu 120 ! Et je suis arrivée dans les 20 premiers. Pas dans les dix, hélas… Le plus terrible a été que lorsque j’ai été voir le résultat du concours, une nouvelle a été primée qui porte le même titre que la mienne ! Mon palpitant s’est emballé en pensant qu’une erreur s’était peut-être glissée dans la publication des résultats, mais point d’erreur en ma faveur…
Bref, ma déception passée (là je gonfle la poitrine en jouant la costaude car je ne crois pas avoir encore totalement (di)gérée cette déception lol !), j’analyse un peu la situation et je me dis que :
• C’était la première fois de ma vie que j’osais participer à un concours de nouvelles, et que cela m’a fait du bien de le faire.
• Que le refus est constructif dans ma « carrière » puisque je n’en avais encore jamais eu (n’ayant jamais rien envoyé, trop facile notez-le bien !)
• Que je suis quand même dans les 20 premiers sur 120, performance honorable au final.
• Que cela me donne envie de publier les nouvelles que j’ai de côté histoire que vous puissiez les lire (ou les relire).
Me voilà donc ce soir, écriveronne dans toute sa splendeur, qui va se remettre à la tâche avec pour principaux objectifs dans les temps à venir :
• De trouver un éditeur pour L’Arbre de Johanne.
• De poursuivre la rédaction de mon nouveau roman « L’Autre Monde » (titre non définitif !)
• De continuer à avoir envie de donner du plaisir à mes lecteurs, quoiqu’il arrive.
Donc, maintenant, je reprends la plume (enfin, le bic jetable et le clavier du Mac), mon gros classeur, et je repars faire un tour dans mon petit monde imaginaire en espérant pouvoir vous y inviter très vite.
Dream must go on (Ben quoi ? Ça marche aussi non ? hi hi hi)
Très belle soirée à tous
Karine
Ah ! J’oubliais ! Je tenais à féliciter personnellement Tatiana Robin qui, avec sa nouvelle intitulée elle aussi « Achromatopsie », fait partie des lauréats du concours ! C’était une bonne idée (rhaaaa, je le savais, lol !), encore bravo à elle ! :-)
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Je suis écriveronne
16 avril 2009
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C'est la notoriété... Oui, alors quand je dis cela, évidemment, vous avez l'image en tête des fans qui hurlent et des paparazzi qui flashent tout ce (ceux ?!) qui bouge(nt)... Et bien ce n'est pas que ça, sachez-le ! La notoriété, ce n'est pas ces milliers de personnes qui vont venir rien que pour moi à Enghein dans quelques semaines (mais oui, je vous en reparlerai pour que vous puissiez faire la queue comme tout le monde !), c'est aussi ma charmante voisine qui m'apostrophe dans la rue...
Pour vous situer l'affaire, sachez qu'elle m'avait limite enguirlandée il y a quelques semaines car je ne lui avais pas dit avoir été éditée. Oui oui, mea culpa, à force de le dire à toute la Terre, j'en ai zappé la voisine ! A moins que, plus simplement, je n'ai pas voulu enquiquiner mes gentils voisins avec mes histoires de bouquin, à vous de croire ce qui vous plaira ! ;-)
Et puis ce soir, nous nous croisons comme il arrive souvent (surtout depuis que les jours rallongent et que l'on reste un peu le nez dehors le soir). Là, elle m'apostrophe donc de nouveau et me félicite pour Le Roman de Marjolaine qu'elle a donc visiblement lu et apprécié. Puis elle me précise que son mari l'a lu aussi et a beaucoup aimé, et que mon roman part ce soir même chez sa belle-fille. Et son conjoint de renchérir : "Z'allez pas beaucoup en vendre dans le quartier, on va le passer à tout le monde !" Et moi qui souriait béatement, aux anges... Oui, parce que vendre des bouquins c'est accessoire : ce n'est pas cela qui me fera manger ! Par contre donner du plaisir à ceux qui lisent mes histoires, ça c'est le top ! Et apparemment, chez mes voisins lecteurs, cela a fonctionné !
Et puis, c'est l'éternelle question : "Mais où vous allez chercher tout ça ?!".
Je ne sais jamais trop quoi répondre : j'ai toujours plein d'histoires en tête, c'est aussi naturel chez moi que de respirer... Mais ça fait un peu pompeux comme réponse, alors généralement je hausse les épaules avec un "Brooof, ça fait longtemps que j'écris alors c'est facile". Ce qui est d'ailleurs aussi une partie de ma vérité d'écriveronne !
Alors voilà. Si jamais ils passent par ici, mes petits voisins, et qu'à défaut de pousser la porte de chez moi ils se perdent avec bonheur dans les pièces de ce blog, je voulais leur dire combien leur plaisir m'en a donné...
Et merci aussi à tous ceux qui m'ont lue, me lisent, et me liront...
Karine
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Je suis écriveronne
