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17 février 2008 7 17 /02 /février /2008 21:30
Bonjour mes chers blogonautes !

Oui, je sais, en ce moment je n'écris pas beaucoup sur mon blog... Mea culpa, mea culpa, mea massima culpa. Quoi : "Encore !!" ? Vous ne voulez pas trois avé et 4 pater non plus ?! LOL

En vérité, vous l'aurez sans doute deviné, mes deux romans me donnent beaucoup de travail et du coup le blog en patit un peu...


Le Roman de Marjolaine


Oui, au point où j'en suis, je devrais être tranquillement en train de me siroter un grand verre de jus d'orange fraîchement pressées sous des palmiers au Bahamas (ou plus certainement dans ma cuisine !)... C'est vrai après tout : j'ai écrit le bouquin, il a été accepté dans une maison d'édition pour une publication à compte d'éditeur, et j'ai signé mon contrat d'auteur le mois dernier. Bref, pour le moment, plus rien à faire...

Et bien il n'en est rien !

Car il m'incombe de trouver mes 100 premiers lecteurs.

En effet, afin que le bouquin puisse être mis en maquette puis imprimé, les EMC ont besoin de 100 pré-commandes du livre afin de payer le maquettiste et l'imprimeur qui en feront 120 exemplaires.

Pourquoi ?

Parce que les EMC sont une maison d'éditions régie par la loi 1901, c'est donc une association à but non lucratif, qui a juste pour ambition de publier de bons livres.
Le mien leur a plu : chic chic !
Il me faut contacter 100 personnes : gloups !

Parce que vous êtes-vous déjà demandé combien de personnes vous connaissiez suffisamment pour leur parler d'une chose qui vous tient à coeur?
Ma réponse est environ 50...

Et avez-vous déjà remarqué combien les personnes pensent à vous lorsque vous êtes devant elles, puis oublient tout de votre conversation dès que vous avez tourné les talons ? LOL
Du coup, imaginez ma peine à réunir les 100 souscriptions !

Pourtant, beaucoup d'entre vous ont déjà souscrit !

Vous êtes officiellement 27 à avoir retourné votre bon de pré-commande aux EMC.

Et je sais de source sûre que 16 autres d'entre vous sont sur le point de le faire.

Cela me permet de monter à 43 souscriptions.

C'est déjà un chiffre extraordinaire qui ne peut que m'inciter à vous lancer un énorme MERCI et qui me touche beaucoup. Vous m'aidez à faire avancer mon rêve, tout ce que j'espère c'est pouvoir vous donner du rêve en retour !

Aussi je m'adresse ici à tous ceux et celles qui n'ont pas encore osé acheté le bouquin : ceci est une aventure sérieuse ! Je le précise car certains ont cru à une arnaque, étant peu habitués à cette façon de faire avec les souscriptions.
Et pourtant la méthode des souscriptions a déjà fait ses preuves dans le passé, du temps où les éditeurs n'étaient pas aussi riches ou aidés qu'aujourd'hui !
Donc n'hésitez pas : téléchargez le bon de souscription qui se trouve ICI et commandez votre roman "Le Roman de Marjolaine". Si vous êtes suffisamment nombreux à réagir rapidement, il sera publié d'ici le mois de mai !


L'arbre de Johanne


Je vous en ai déjà parlé, et c'est en grande partie à cause de cette jeune femme berrichonne que je ne parviens pas à être très productive sur le blog en ce moment ! ;)

Tout d'abord, je vous rappelle que le titre est provisoire : c'est celui que j'ai choisi mais, dans l'hypothèse où ce roman intéresserait un éditeur, il est susceptible de changer.

Le bouquin, lui, avance bien.

J'ai dépassé les 100 pages et bouclé mon chapître 6 aujourd'hui même, avec la complicité de mon ami Pascal Candia, auteur de polar.
Nous sommes devenus des frères de plume (bien que nous n'ayons aucune origine indienne !) ces derniers mois, et je souhaite à tous les auteurs, si solitaires par nature, de connaître un jour cette complicité avec un collègue. C'est une expérience très enrichissante, même si Pascal est parfaitement ignoble et vachard dans ses commentaires... Ce que je lui rends en vannes mesquines digne d'une nana dès que je peux ! Hi hi hi !!

Mais trève de plaisanterie, un peu de nouvelles de Johanne !

La jeune femme va bien, même si une terrible Malédiction plane sur sa tête : cette année, elle doit mourir ! Sa vie (enfin, ce qu'il en reste !) aurait pu être simple et enjouée si elle n'avait découvert cette terrible prédiction et ne tentait désespérément de la combattre.
Il faut dire que dans sa lutte, la jeune femme est aidée par un vieil ami d'enfance, Luc, qui l'épaule de son mieux. Du moins en apparence...

Et puis je ne vous en dirai pas plus, na !

En tout cas, je pense être à peu près à la moitié du roman qui s'annonce donc plus "gros" que le précédent.

Le genre aussi change, puisque s'il est toujours question de sentiments, on est plus entre le roman noir et le thriller que dans le délicieux genre sentimental de Marjolaine !


Le blog Mots et Cris


Je ne l'oublie pas ! (la preuve !! lol)

Et j'ai plein de choses à mettre dessus : liens délires pour le clic du jour, articles plus sérieux sur l'école, un dossier sur le genre sentimental, et encore beaucoup de choses !

Mais en ce moment, je suis débordée !

Les vacances pointent le bout de leur nez, je crois qu'il est temps ! (surtout quand je vois dans quel état quasi comateux sont certains de mes élèves !)


Bref, dans les semaines à venir, si vous ne m'apercevez pas souvent sur ces pages, sachez que c'est parce que je travaille pour vous : pour vous procurer toujours plus de plaisir et d'aventure dans mes petits bouquins ;)

A très vite !

K.Rine
écriveronne ordinaire !

Ah ! Pendant que j'y pense ! :D
J'ai mis un petit sondage à droite, histoire d'avoir votre avis sur le nouveau look du blog.
Et puis ce serait super gentil de cliquer sur le lien en-dessous pour permettre à Mots et Cris de se faire connaître !
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27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 21:15
Je l’avais presque oublié, caché derrière un meuble, sous l’escalier de la cave. Valise « attaché-case » rigide d’un beau marron chiné, recouverte par la poussière et par le temps qui passe. Mais dont le contenu reste toujours intact.
Je remontai l’escalier ce matin quand un rayon de soleil a fait briller ses fermetures chromées. Il m’a fallu trois marches supplémentaires avant que mon cerveau ne réalise que ce chrome brillant sur ce marron si doux était mon coffre à trésor. Et je ne résistai pas à l’envie d’aller le chercher.
Tout trésor se mérite.
Il m’a fallu avoir le courage de glisser ma main vers ce recoin sombre peuplé de poussière accrochée aux délicates toiles d’araignée (« des étoiles d’araignée » comme dirait ma fille). Il m’a fallu lutter pour extraire la petite valise, bloquée entre l’escalier, un meuble à chaussures, et tout un tas de fatras qui échoue dans cette pièce à défaut de trouver une place dans notre quotidien.
Enfin, elle fut entre mes mains.
Je la lavai amoureusement avec une éponge. L’essuyai. Puis la posai sur mon bureau, le cœur battant…

Voilà, j’y suis.
Le cliquetis des fermetures qui jouent sous mes doigts m’est familier, et mon bureau disparaît pour céder la place à ma chambre d’enfant, cette chambre blanche et rose, beaucoup trop rose à mon goût…
J’ouvre…
La valise n’émet aucune protestation, comme si elle attendait elle aussi depuis longtemps ces retrouvailles. Elle s’abandonne complètement à mon regard, confiante, sachant que mes doigts vont caresser un instant mes vieilles trousses d’école toutes vides, avant de les poser délicatement sur mon bureau. Ces pochettes ne sont pas mon trésor : elles ne font que le dissimuler et l’empêcher de rouler dans la valise où il pourrait s’abîmer.
Toutes les trousses ont été mises de côté.
Et je les retrouve tous…
Intacts…
Les voici, mes premières amours, la source de mon premier plaisir, de la compréhension d’une sensualité jusqu’alors inconnue.
Mes stylos plume.
stylo1.JPGCombien sont-ils ? J’en ai perdu le compte.
Mais je connais l’histoire de chacun, comme une mère connaît le prénom de chacun de ses enfants, même quand ils sont nombreux, même quand ils n’ont pas le même père, même quand ils sont morts…
Et les premiers que je retrouve sont ces petits plumes brillants de mille paillettes, qui se refusaient sous mes doigts, grattaient le papier, et bavaient sur mon index d’enfant. Et pourtant, comme je les aimais ! Je les sors de mon attaché-case. Je sais qu’ils ne fonctionnent plus, que l’encre a séché trop longtemps en eux, que les plumes sont usées. Et pourtant je n’ai jamais pu les jeter. Et aujourd’hui encore moins qu’il y a 25 ans… Ils ont parcouru mes journaux intimes, ont conté mes rires et mes pleurs de petite fille, ont écrit mes premières cartes postales. Et leur maîtrise, longue et délicate, m’a apporté une satisfaction sans borne.
Et m’a conduit à en acheter d’autres.
Beaucoup d’autres.
Tous me ramènent quelque part…
stylo2.JPGCelui-ci, long, blanc, avec de grosses tâches de couleur, je l’utilisais en Vendée, en été, pour écrire des poèmes sur un grand cahier.
Cet autre-là fait partie d’une longue série dont j’avais acheté tous les modèles et leurs encres extravagantes coloraient mes cahiers de collégienne.
Celui-là noircissait mes dissertations.
Ce joli noir est un vrai petit bijou que Cher et Tendre m’avait offert pour mes quinze ans…

Je connais mes marques préférées, je sais quelle ultime couleur a couru dans leurs veines métalliques, et les plus abîmés me rappellent combien nous avons parfois pu souffrir ensemble…
Je ne résiste pas à en prendre un rouge qui me fait de l’œil : je ne sais pas pourquoi, mais je suis certaine de pouvoir le faire fonctionner de nouveau. Tout comme cet autre noir dont de délicieuses fleurs pastelles courent le long de son corps fragile.

Je suis redevenue cette petite fille qui s’émerveillait des plumes chromées, qui les nettoyait avec patience, sous l’eau, puis dans un mouchoir, avant de remettre une nouvelle cartouche et d’espérer que la magie opère de nouveau.
Et la magie fonctionne toujours...
Sous mes doigts ravis, la plume glisse délicieusement sur le papier, modifiant mon écriture à son gré : chacun de mes stylos m’impose une écriture différente, comme s’il m’accordait le plaisir d’écrire à la condition qu’il puisse poser sa marque sur le papier, à travers ma propre écriture…

Je les range le mieux possible dans la petite valise marron.
Je repose les trousses au-dessus d’eux.
Et je referme mon coffre au trésor avec mille précautions.

Pourquoi ai-je remis la main sur ma collection de stylo plume aujourd’hui ?
Avais-je besoin de me rappeler d’où venait ma passion pour l’écriture ? De mettre en perspective tout le chemin parcouru depuis cette petite fille qui réécrivait les histoires de ses héros préférés sur des cahiers à spirales, et la romancière qui sera peut-être publiée dans quelques semaines, quelques mois ?
Ou bien était-ce simplement pour me rappeler le plaisir intense que je peux connaître lorsque j’écris ?…


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18 janvier 2008 5 18 /01 /janvier /2008 18:17
logochampendal.jpg

Comme le dit Michel Champendal, ce pourrait être une autre devise pour les EMC*.

Mercredi soir, j’avais rendez-vous pour rencontrer pour la première fois une large partie de l’équipe des EMC. J’ai craint quelques temps d’angoisser pour cette rencontre, mais en fait, le moment venu, j’étais plutôt détendue. Habituellement, ce n’est pas mon truc de me retrouver entourée de gens que je ne connais pas : je suis d’un naturel plutôt timide (mais je me soigne régulièrement !), et j’ai un gros problème de mémoire dès qu’il s’agit de retenir plus de deux prénoms…
Evidemment, ma mémoire n’est pas devenue éléphantesque comme par hasard ce soir-là, et il m’a fallu l’aide de Michel, à postériori, pour replacer tous les prénoms ! C’est à se demander comment je fais pour mémoriser les prénoms de mes 27 élèves chaque année : ça tiens du miracle !

Cher et Tendre, qui m'accompagnait bien gentillement sachant mon aversion à conduire dans Paris, et moi sommes donc arrivés à l’heure convenue dans le petit bar où se tient hebdomadairement les réunions du comité de travail des EMC. Etait-ce parce que le lieu était informel ? Etait-ce parce qu’immédiatement de gentils sourires m’ont accueillie ? En tout cas, je me suis trouvée rapidement très bien au milieu de tous ces gens issus de parcours très différents et, j’ose le dire, certainement bien plus instruits que moi ! ;)

Michel avait savamment préparé son coup et commença par une brève présentation de son auteur préféré (heu, ok, là je m’avance un peu ! LOL !) qui résuma visiblement une grande question qui courrait chez les EMCistes : « Karine, tu es maman, professeur des écoles, tu secondes ton mari dans son travail tous les vendredis, et tu publies ton premier roman : mais où trouves-tu le temps d’écrire ? » Ça commençait fort ! ;)

Et une fois parti sur sa lancée, plus rien n’arrête Michel qui me pose des questions dont il connaît déjà en partie les réponses. Mais je comprends qu’il souhaite que ses camarades d’éditions m’entendent parler pour qu’ils se forgent une opinion sur moi. OK, le bavardage, ça je sais faire ! (Tiens ? Vous paraissez surpris ?! LOL)

Certaines questions sont très intéressantes et permettent un véritable échange entre eux et moi : je leur propose mes réponses qu’ils confrontent à leurs expériences d’éditeurs, et c’est très enrichissant. On parle beaucoup du plan, de sa conception, de ses contraintes, mais aussi du confort d’écriture qu’il peut apporter quand on l’utilise correctement. Nous abordons aussi le thème délicat du second roman avec une question qui tue : « Maintenant que tu as publié** ton premier roman, est-ce plus facile d’écrire le second ? ». Non, loin de là ! Je crois même que c’est pire !

Nous en venons donc à parler de L’arbre de Johanne dont ils possèdent les 4 premiers chapitres. Et là, bonheur pour un auteur, ils aiment déjà mon nouveau roman ! Ils ont accroché, trouvant toujours le style sympathique et la lecture facile. Et Gérardine me fait un compliment qui me touche beaucoup : « Je le préfère même au premier »… Ma motivation monte en flèche ! Là, si je pouvais, je les planterai tous là et je me ruerai à la maison pour écrire 3 chapitres d’affilée ! ;)

L’ambiance est détendue. L’interview se passe tranquillement.

Nous parlons des souscriptions qui sont une épreuve supplémentaire pour les auteurs des EMC et aussi du fait que cette pratique peu habituelle la rend rapidement « louche » aux yeux des lecteurs tentés de souscrire. Pourtant, les documents sont limpides et bien expliqués...

Il reste encore quelques questions, comme « Qui sont vos auteurs préférés ? ». Rhaaaaa, ils ne peuvent pas laisser ma pauvre mémoire en paix ? J’ai tellement de mal à me souvenir des noms des auteurs que j’ai lus ! Pourtant, j’en ai lu un paquet ! Mais tant que je ne suis pas plantée devant ma bibliothèque, je ne sais plus ce que j’ai lu !

Puis 21 heures sonnent. On se quitte à regret (du moins pour ma part). J’aimerais tous les rencontrer individuellement, en apprendre un peu plus sur eux (c’est pas juste : ils savent plein de choses sur moi maintenant !). Je repars avec des livres en cadeau (je vous en reparlerai quand je les aurai lus !) et l’envie de tout faire pour que les EMC soient une maison d’éditions qui se fasse connaître et reconnaître car ils le méritent bien !

Ma conclusion est que les EMC sont des éditeurs comme doivent rêver d'en rencontrer la plupart des auteurs : des gens ouverts et à l'écoute de leurs auteurs.


* Editions Michel Champendal
** Enfin… presque !!! Au fait : souscrivez !!
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10 janvier 2008 4 10 /01 /janvier /2008 18:40
rosemarjoemc.jpgBon, cette fois-ci, c'est parti : je vous annonce très officiellement l'ouverture des souscriptions pour la parution de mon premier roman : Le Roman de Marjolaine.

Cela fait 4 mois que ce chantier est en route, et je touche enfin au but : après la rédaction et l'acceptation par les Editions Michel Champendal, il ne manque plus "que" 100 souscripteurs pour que le roman puisse voir le jour.

C'est quoi une souscription ?
La souscription, c'est la pré-commande du bouquin.
Il suffit pour cela de télécharger, imprimer, puis remplir le formulaire que vous trouverez en cliquant ici. Ensuite, vous renvoyez le tout accompagné de votre chèque (avec plein de zéros dessus ! LOL) aux EMC.
Une fois les 100 pré-commandes réunies, les EMC peuvent payer leur maquettiste et lancer la première impression. Et vous recevez chez vous, peinard, votre bouquin dédicacé par mes soins !
Les ré-impressions suivantes se feront au fur et à mesure des commandes, tout simplement.

Pourquoi chez les autres éditeurs il n'y a pas de souscriptions ?
Et bien peut-être parce que les autres sont de plus gros éditeurs ! Ils ont les reins plus solides et surtout des appuis financiers. Les EMC sont avant tout une association loi 1901 qui fonctionne avec des bénévoles ayant pour envie de publier les textes de leur choix.
Mais je vous rassure : si par malchance nous n'atteignons jamais le nombre de 100 souscriptions, vous êtes intégralement remboursés de votre pré-commande (tout cela est très bien expliqué dans le bulletin de souscription).

100 personnes, débrouille-toi !
Oui, 100 personnes c'est peu. Mais c'est énorme. Cela dépasse le cadre de mon cercle de proches... même en y ajoutant quelques relations professionnelles ! Avec-vous déjà tenté de voir combien de personnes vous contacteriez pour leur demander un service ? Certainement pas 100 !
Et puis, il faut compter avec le fait que mon bouquin ne plaira pas forcément et je ne vais pas demander à mes proches (ni à vous !) d'acheter le livre pour mes beaux yeux (que je n'ai pas , en plus !) LOOOL.
Par contre, je compte sur tout le monde pour en parler autour de lui. Ainsi, j'arriverai aux 100 souscriptions ! Car vous connaissez sans doute une copine / cousine / tata / frangine (et la même liste au masculin !) qui aime les romans ! ;-)

Bref : Sauvez Marjolly !
Souscrivez en masse ! Je vous promets quelques bonnes heures de détente aux côtés de la jolie Marjolaine...
Et si vous n'aviez pas encore cliqué là-haut : cliquez en bas ! Hi hi !
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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 13:11
Ca y est, je le tiens entre mes mains : mon premier contrat d'auteur !

C'est une sacrée émotion, et une sacrée angoisse aussi ! Il va me falloir tout lire, bien comprendre de quoi il s'agit, et pouvoir peut-être argumenter certaines modifications.
Mais qu'importe ce boulot de juriste qui m'attend : je suis heureuse !
Un éditeur affirme qu'il veut de mon bouquin, c'est le pied !

Mais je ne suis pas au bout de mes surprises !

Pour le moment, je savoure cette première fois pour moi. Je sais qu'il va encore y avoir beaucoup de premières fois dans les mois à venir : mon premier Bon à Tirer, la première maquette du livre, la première couverture et... le premier livre !

Et dans quelques jours, certainement, le bon de souscription !

Mais je vous reparlerai de tout cela un peu plus tard dans le week-end !

La suite très vite dans la page consacrée au Roman de Marjolaine !

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15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 07:40
Un lecteur attentif questionne l'autrice (argh, je ne m'y fais pas à ce mot-là !) quelques jours avant a délibération du jury des EMC... : "Bon, alors Karine, ça avance ton nouveau roman ?"

* L'autrice éclate en sanglots * Bouuuuuhhhh... sniieeerffff (oui, j'ai toujours reniflé comme une gorette !)

Bon, oui il avance, à l'allure d'un âne qui broute, et c'est pas peu dire ! ^^

J'en suis au troisième chapitre, tout de même ! Mais, avouons-le, il sort dans la douleur. Pourtant, j'ai le plan, l'histoire, les rebondissements, mais je suis super oppressée : j'ai l'impression qu'il est moins bien que Le Roman de Marjolaine. C'est bête. Ca va à l'encontre de ma façon de penser qu'en tant qu'écriveronne, plus j'écris, mieux j'écris, mais j'ai du mal à me débarrasser de cette idée idiote...

Bien sûr, je sais bien que c'est à cause de Marjolaine que je me mets une telle pression sur Johanne, mais bon, va falloir apprendre à relativiser ! En plus, jusqu'à preuve du contraire, je ne suis toujours pas certaine d'être publiée, alors du calme jeune fille !

D'un autre côté, il avance tout de même ce roman, et je suis plutôt satisfaite de certains passages.
Ah ! Je vous vois trépigner devant votre écran : vous aimeriez bien que je vous en dise un peu plus, n'est-ce pas ?

Alors je vais vous parler de Johanne...
C'est une jeune femme de 25 ans, caissière dans un supermarché. Elle est plutôt sportive, et conduit même une moto. Elle est blonde et porte toujours une queue de cheval. Elle a les yeux bleus clairs. Mais malgré cette apparence sympathique (attention, elle n'a pourtant rien d'un top model !), se cache une âme tourmentée. Johanne ne sourit pas à la vie car d'étranges découvertes généalogiques tenderaient à lui prouver que la sienne sera courte. Dramatiquement courte...

Alors, alléchés ? Hi hi hi



Un lecteur (le même ?!) attentif (et franchement curieux !) repose la même question à l'écriveronne aujourd'hui : "Alors, et le nouveau roman ?"

* L'autrice sourit de toutes ses dents * Hi hi hi, ça va !

Ca y est, j'ai l'impression que d'avoir enfin une réponse pour Marjolaine a décoincé mon écriture sur l'arbre de Johanne. Je visualise de nouveau les scènes, je me couche le soir en sachant par où recommencer le lendemain, bref, j'ai de nouveau du plaisir à écrire ! Du coup, j'en suis au quatrième chapitre, ça avance bien !

Promis, bientôt je vous mets un extrait...
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12 décembre 2007 3 12 /12 /décembre /2007 23:24
22h...
Coincée derrière mon écran d'ordinateur, les yeux exhorbités d'avoir trop relus les blogs que je fréquente et que je connais par cœur, je pose un regard navré sur mes doigts ensanglantés. Sur la plupart d'entre eux, il ne reste que des moignons rougeâtres. Tiens, on voit même le bout de ma phalange sur mon index droit... Et il reste un petit morceau d'ongle rebelle sur mon annulaire gauche. Je l'attaque derechef. D'ici vingt minutes, il me faudra entamer mes orteils, ce qui va me demander un exercice d'assouplissement peu habituel et risque de me voir finir dans un sale état... Qu'importe, telle une souris abrutie devant un câble de 220 V, je grignote...

22h15
Vive MSN.
Vive les mails des copains.
Pourquoi je suis la seule à ne pas être fatiguée ? Pourquoi vont-ils tous se coucher ? Ils sont malades !
J'envisage sérieusement de me lancer dans quelques tâches ménagères simplissimes pour me passer les nerfs : décaper mon lino à la brosse à dent électrique (ouais, je suis un peu fainéante tout de même !), monter sur le toit pour décoller la mousse des tuiles...

22h25
Le téléphone sonne. Numéro que je connais pas. C'est qui cet abruti qui se permet de m'appeler à cette heure-ci ? Vous pouvez pas me laisser me ronger les sangs en paix ? Vous ne comprenez pas que j'attends un mail de Michel ?!
- Oui, bonsoir, fait une voix grave. C'est Michel Champ...
- Michel Bonsoir !!!!!
Je suis proche de l'hystérie. Surtout qu'avec mes moignons c'est pas pratique pour décrocher le combiné !
Il me parle. Oui... Mais qu'est-ce qu'il me dit ? Pourquoi je ne comprends qu'un mot sur deux ? Heureusement, il a la délicatesse de parler lentement, et je finis par comprendre : Le Roman de Marjolaine a été accepté aux Editions Michel Champendal à l'unanimité à la réunion de ce soir ! ! !

Hiiiiiiiii ! ... Oups... Je me suis fait pipi dessus... Tant pis...

Il est 23:32.
Vous m'excuserez chers blogonautes de n'avoir pu vous contacter plus tôt, mais il m'a fallu panser tous mes doigts (au début je les avais pansés ensemble, mais j'ai réalisé mon erreur quand j'ai voulu écrire quelques mots sur mon clavier... J'ai donc tout redéfait et j'ai de jolies poupées sur chaque doigt à présent !). Et puis, il a aussi fallu que je me change...

Bref, je suis fournisseuse officielle d'adrénaline pour la soirée : qui n'en veuuut ?
Quel bonheur. Pour le moment c'est la phase d'excitation. Ca va retomber. Je réaliserai mieux tout cela dans quelques jours...

Bonsoir à tous et merci pour le soutien quotidien que vous m'apportez...

La suite très vite !
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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 07:00
Chers blogonautes,

L'on m'a fait la remarque (Allez, je balance : c'est la faute de Pascal Candia, auteur de polars qui fonctionnent du feu de dieu en ce moment, et que je vous propose d'aller rencontrer samedi et dimanche au salon du polar de Montigny les Cormeilles !), donc j'ai eu la remarque suivante : "Karine, t'as mal expliqué comment ça se passait aux EMC."

Crotte. Qu'ai-je donc oublié de vous dire ? Pourtant, j'avais l'espoir d'avoir été suffisamment exhaustive puisque le but de mes petits billets sur ce blog est de permettre à de jeunes auteurs de savoir ce qui se passe quand la Grande Aventure nous tombe sur le coin du nez !

Et là, Pascal m'a fait comprendre que je n'avais pas expliqué comment fonctionnait le comité de lecture des EMC. Et donc il ne comprenait pas pourquoi j'angoissais encore comme une malade alors que Michel Champendal en personne était super enthousiaste sur mes écrits. Et bien tout simplement parce que l'acceptation d'un tapuscrit aux EMC se fait par vote du comité de lecture, dont Michel fait partie, certes, mais n'est rien de plus qu'une seule voix sur les 7 (oui, je crois qu'ils sont 7 si je ne dis pas de bêtises !). Du coup, j'attends le verdict du comité... !

Parallèlement, je suis tombée sur une vidéo concernant les EMC, et qui vous permettra de rentrer un peu plus dans l'intimité de cette belle maison d'édition. Il vous suffit de cliquer ici pour découvrir les EMC en plein Salon du Livre. Inutile de vous dire que lorsque Gérardine s'exclame "Nous sommes à la recherche d'un best-seller", je me suis mis à faire de grands signes devant mon écran en criant, hystérique : "Oui ! Oui ! Ca c'est moi ! ! " LOOOL ! !

En attendant, au point où j'en suis, et pour plaggier honteusement Pascal : "Pour le best-seller, c'est pas gagné !" hi hi hi !

En espérant avoir éclairé votre lanterne, je vous souhaite une très bonne fin de journée (ou de nuit !).


 
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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 19:00
(Vous pouvez lire le titre de ce post sur l'air de la chanson bien connue !)

Chers blogonautes,

me voici face à de nouvelles interrogations que je souhaite partager avec vous dans l'espoir de mieux connaître le Lectorat, avec un grand L.

A J-8 du vote des EMC, se repose la question du pseudonyme.
Et oui, j'avais enterré avec plaisir Enrick Cavallier, mais je me demande si je ne vais pas devoir aller le déterrer, et faire quelques passes de vaudou sur son petit corps de paille pour le ramener à la vie.
Pour ceux qui débarquent (bienvenue !), Enrick Cavallier n'est autre que le pseudo que j'avais concocté, anagramme de mon nom réel. Seulement, décidant de ne pas me cacher derrière cet homme de paille, j'avais fini par l'enterrer en déclarant que je publierai sous mon nom.
Or cet après-midi, en parlant avec mon futur-éditeur (je croise toujours mes 20 petits doigts+orteils !), il me disait qu'un souci se posait avec moi : je varie entre plusieurs genres... Avec Le roman de Marjolaine, j'ai prouvé que je pouvais écrire un roman populaire sentimental. Avec mon roman Vincent, que je pouvais aussi me laisser aller dans le fantastique (et ceux qui ont parcouru les nouvelles qui sont sur ce blog le savent bien !). Et enfin, avec L'arbre de Johanne, je suis dans le roman populaire d'aventure. Certes, c'est toujours du roman populaire ("d'une grande qualité" préciserait là Michel s'il le pouvait ! Et comme il ne le peut pas, j'ose le faire à sa place, lol !), mais les genres changent.

Or, à priori, le Lectorat n'aime pas quand un auteur adopte plusieurs genres.
Il se sent un peu perdu, ce que je peux comprendre. Si les lecteurs connaissent Karine Carville pour ses romans sentimentaux, et qu'ils tombent sur un roman fantastique, que vont-ils penser ? Ne seront-ils pas un peu destabilisés d'acheter un titre avec mon nom en pensant que c'est une histoire d'amour, et de trouver des vampires à la cinquième page ?
Certes, vous allez me dire : "Oh midinette ! [Z'êtes gonflés de me parler comme ça !] Tu ne crois pas que tu vois un peu loin là ? T'as même pas signé ton premier contrat !" Vous avez raison. Mais le problème est de savoir sous quel nom je publie mon premier roman, donc ce que l'on met dans mon premier contrat !

Michel me propose d'utiliser deux pseudos et mon nom.
Mon nom pour le genre où je pense être la plus prolixe; et deux pseudos pour les deux autres genres.
Ca pourrait donner :
* Karine Carville pour les romans populaires fantastiques
* Enrick Cavallier pour les romans populaires d'aventure
* Helen Morgan pour les romans populaires sentimentaux

Là, j'ai besoin de vous : avez-vous dans votre culture lilttéraire certainement bien plus étendue que la mienne (Emerauuuuude !), des noms d'auteurs qui ont écrit des choses très différentes ? Qu'en avez-vous pensé ? Avez-vous été déçu par l'un des genres ?

Merci beaucoup de m'avoir lue et de me répondre !
Très bonne soirée
K. Rine
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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 19:57
Chers blogonautes,

comme vous le savez, c'est la dernière ligne droite avant l'éventuelle publication de mon roman sentimental Le roman de Marjolaine. C'est long... Quel crétin(e) a osé un jour affirmer : "Plus c'est long, plus c'est bon ?". Etait-ce la femme de Casanova ? ... L'histoire ne le dit pas (enfin, j'admets modestement que je ne le sais pas !)...

Donc, j'attends. Et je me nourris de quelques nouvelles qui me parviennent...

Une bonne nouvelle concerne le délai d'attente : la réunion hebdomadaire du comité de lecture des EMC a été avancée au mardi 4 au lieu du mercredi 5 : Youpi !

Et puis j'ai aussi mon cher Michel Champendal qui entretient mon moral à coup de mails :
"Tes suite et fin des Aventures de la belle et asiate Marjolaine, pour laquelle Mathieu est raide transi (c'est une image, hein !) ont été amplement accueillies hier par les EMCistes : mon petit doigt me dit qu'ils sont très friands de ta prose. Tu les bluffes par ailleurs totalement : une professeure des Ecoles, épouse et mère, secrétaire un jour par semaine de son mari électricien et qui écrit avec l'aisance et la prolixité d'un Simenon : ils sont bluffés, te dis-je !"

Alors du coup je vire la mauvaise nouvelle à coup de pied aux fesses : mauvais calcul de ma part, il faudra encore une semaine supplémentaire pour que la dernière partie de mon roman ait été lue par toute l'équipe. Ca nous remet donc au mercredi 12/12... Double chiffre, c'est un signe positif ! LOL ! Dans mon état, je suis prête à voir des signes positifs partout ! mdr !

Enfin, dans tout cela, y'a tout de même un truc qui me chiffonne : j'ai jamais lu du Simenon ! Vite : l'un de vous aurez un bouquin à me filer que je ne meurs pas z'idiote ? !
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